La tournée
Découvertes
Gourmandes




La pâte à tartiner El Mordjene, devenue virale !

El Mordjene, cette pâte à tartiner au goût de Kinder Bueno venue d’Algérie est devenue un véritable phénomène en Europe, au point de ne plus pouvoir entrer sur le sol français.

Vous en avez sûrement entendu parler ces derniers mois : El Mordjene, cette pâte à tartiner révolutionnaire au goût de Kinder Bueno venue d’Algérie et produite par la société Cebon. Au début de l’été, les influenceurs l’ont mis sous la lumière des projecteurs, vantant son goût envoûtant de « crème de noisettes grillées ». La Crème de Noisettes Grillées El Mordjene se déguste comme une pâte à tartiner; sur du pain, en tartine, sur  des crêpes ou de bonnes gaufres. Elle peut également être utilisée dans vos desserts et est disponible le plus souvent en trois tailles de pot :  200 g, 350 g ou 700 g pour les plus gourmands.

Devenue virale sur les réseaux sociaux, la pâte à tartiner El Mordjene n’est plus vraiment à présenter. Avec son goût rappelant les fameuses barres de chocolat à la noisette (Bueno), elle fait le bonheur des dents sucrées et pourrait fort bien remplacer votre pot de Nutella ou de beurre d’arachide au déjeuner.

Victime de son succès la pâte à tartiner El Mordjene, était sur le point de ne plus pouvoir entrer sur le sol français. Qu’à cela ne tienne, les Français ont commencé à se ruer dans les rayons des magasins qui en vendaient, faisant doubler son prix. Mais cela ne va pas durer car son exportation est désormais bloquée, a annoncé vendredi 13 septembre TSA Algérie.

« Des containers pleins de pots de la célèbre pâte algérienne ont été bloqués au port de Marseille en France », écrit le média qui a sollicité Mustapha Zebdi, le président de l’Association algérienne de protection des consommateurs (Apoce). Celui-ci confirmé que « la dernière cargaison de la pâte El Mordjene n’avait pas été autorisée à être déchargée en Europe ».

Protéger les produits européens de la vague El Mordjene ?

La raison de ce blocage ? Mustapha Zebdi évoque « l’article 20, troisième alinéa, du règlement n°2202/2292 de l’Union européenne » qui dicte notamment les règles d’entrée dans l’UE des produits contenant du lait. Or l’Algérie ne fait pas partie des pays qui sont autorisés à en faire entrer sur le territoire de l’Union européenne. Ceci car elle n’applique pas « un plan de contrôle des substances pharmacologiquement actives, des pesticides et des contaminants approuvé par la Commission », notamment concernant les produits laitiers.

Mais pour le président de l’Apoce, la véritable raison de ce coup d’arrêt serait un peu plus prosaïque : protéger les produits européens en concurrence avec El Mordjene, notamment Nutella.

« Le produit entrait et voyageait… et quand il est devenu un danger pour leur produit bien-aimé, ils ont fait tous les tests et sorti toutes les normes ! », a-t-il déploré auprès de TSA Algérie« Nous avons obtenu les documents notifiant l’interdiction d’importer » la pâte El Mordjene, a-t-il ajouté avant de promettre de « prendre une décision ferme ».

Des alternatives : Made in France …

Pour ceux qui n’ont pas pu y goûter ou qui y sont devenus accros, la recherche des précieux pots est rendu un véritable parcours du combatant. Des chocolatiers de profession, ont surfé sur le fort succès de la crème noisette El Mordjene devenue un produit phare dans les rayons et sur Tiktok, en créant leur propre version afin d’offrir une alternative « made in France » aux consommateur.

La fièvre de la pâte à tartiner El Mordjene atteint le Canada

La pâte à tartiner algérienne El Mordjene a décidément une renommée intercontinentale. Après le succès fulgurant qu’elle a eu en Europe, notamment en France – où elle est désormais interdite -, et dans les pays arabes, comme la Tunisie et le Qatar, El Mordjene, pur produit algérien de l’entreprise Cebon, arrive désormais au Canada. Une expansion inévitable compte tenu du buzz que fait cette pâte à tartiner sur les réseaux sociaux depuis de nombreuses semaines. Elle suscite désormais autant d’engouement de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada, particulièrement à Montréal, où la communauté maghrébine est bien implantée.

À Montréal, où il y a une forte présence maghrébine, les boutiques spécialisées dans les produits maghrébins voient leur stock d’El Mordjene s’épuiser, tandis que le nombre de clients n’a de cesse d’augmenter. La demande est si forte que les commerçants ont dû imposer un plafond d’un pot par personne, surpris de voir que la pâte à tartiner algérienne rivalise avec l’italienne mondialement célèbre Nutella.

Un succès inébranlable même avec un prix élevé !

Le prix n’est pas si différent de celui en Europe. Le pot de 700 g est à 8 € en Europe, soit environ 12,00 dollars canadiens.

Mais certains commerçants n’hésitent pas à profiter de la demande croissante pour augmenter les prix, et, selon les points de ventes, le prix oscille entre 10,99 et 16,99 dollars canadiens.

Madjid Hachour, propriétaire du magasin Djurdjura à Montréal, confie au média canadien avoir déjà vendu ce produit l’année dernière, mais qu’il n’avait pas suscité autant d’intérêt. Il déclare : « Avant, nous vendions environ 20 pots de pâte à tartiner par jour. À présent, nous sommes arrivés à vendre 2.000 pots d’El Mordjene par jour ».

Il ajoute qu’il aurait pu en vendre bien plus si le produit en question n’avait pas été en rupture de stock, précisant que la demande ne venait pas seulement de la diaspora maghrébine. En effet, à cela s’ajoute la chaîne d’approvisionnement dont il faut tenir compte dans la gestion des inventaires : les produits El Mordjene peuvent passer entre deux ou trois intermédiaires en moyenne avant d’arriver en magasin, ce qui affecte leur prix de vente.

(source média divers)

Chefs relié(s)

Recettes relié(s)

Autres articles et chroniques

Articles

Deux rafraîchissantes et deux chaleureuses 🍻

Pour cette chronique, j’avais le goût de vous parler de 2 bières rafraîchissantes et de 2 bières chaleureuses vu la période de l’année ou nous […]

Podcast

PA vous parle de bière 🍻

iPA Podcast S02E11 – Dégustons les bières anniversaire du Birra J’ai l’impression que c’était hier que le Birra ouvrait ses portes. Pourtant, il célèbre cette […]

Actualités

Tortilla libre – Un manifeste gourmand 

Quand la solitude devient un festin Par Yoann Duroy, pour Goûtez le Québec Dans un monde où la cuisine est souvent synonyme de partage, Héloïse Leclerc propose un contrepoint lumineux : celui de la solitude choisie comme terrain de création culinaire. Avec TORTILLA LIBRE – Un manifeste gourmand, la créatrice culinaire québécoise signe un ouvrage hors du commun, à la croisée des genres : un livre de recettes, un récit personnel, un manifeste artistique et un objet de collection. Une tortilla pour tout réinventer Ce n’est ni un livre de cuisine traditionnel ni un simple carnet de recettes. TORTILLA LIBRE est un appel au jeu, à l’improvisation et à la liberté intérieure. Au centre de cette aventure sensorielle : la tortilla. Souvent reléguée au rôle d’enveloppe ou de base rapide, elle devient ici matériau de création infini, revisité au gré de l’inspiration, des cultures et des envies. De la fusion improbable d’un jianbing chinois et de saveurs mexicaines, jusqu’aux tartelettes portugaises au cœur de framboise faites à base de tortilla, chaque recette raconte une histoire de détournement gourmand, accessible mais jamais banale. Une journée en douze chapitres L’ouvrage se structure en douze chapitres, calqués sur les heures d’une journée. Ce rythme, doux et organique, nous plonge dans l’intimité de l’auteure, qui livre ses pensées au fil de ses gestes culinaires. À chaque heure, une recette, une ambiance, un moment. On y trouve : Chaque page devient ainsi une invitation à ralentir, à s’écouter et à se nourrir autrement. Une démarche intime et assumée “Après avoir choisi de vivre seule tout en restant en couple, j’ai redéfini ma relation à la nourriture… et à l’intimité avec moi-même.” Cette déclaration donne le ton du livre. Héloïse Leclerc ne se contente pas de partager des plats : elle expose sa trajectoire personnelle, en toute sincérité. Dans cette solitude assumée, elle découvre une nouvelle façon d’habiter sa cuisine, son corps et son quotidien. Le tout sans jamais tomber dans l’austérité : au contraire, tout est joie, intuition, beauté brute. […]